- INCAPABLES ! IMBECILES ! ABRUTITS FINI !!!

Et oui ! Encore à hurler après ces bons à rien qui ne savaient même pas poser un sapin à terre !!

C’était bientôt Noël à l’iroke. L’enthousiasme et la gaîté avaient pris possession de beaucoup d’habitant de l’île. Beaucoup attendaient cette fête avec impatience. Pour ma part, c’était surtout une corvée ! Pour adoucir la vie des internés ici, Mes supérieurs avaient décidé de faire un véritable noël. Décoration, Fêtes, Jeux, Cadeau, tout serait au rendez-vous. Et bien évidement, c’est moi qui devais me charger de tout ça !

Mais se qui m’irritait le plus, encor plus que de devoir gérer cette bande d’ignorant, était le temps que me prenait cette lourde tache. Depuis le début des préparatifs, je n’avais plus revu mon Hikaru, Mon Amant, L’amour avec qui je partage à présent ma vie. Il me manquait atrocement.

- Où es-tu…que fais-tu….est-ce que tu vas bien…est ce que je te manque…soupirais-je pour moi-même.

Il devait être très pris par son travail lui aussi, et n’avait pas pus venir me voir depuis plus de trois jours qui me paraissaient une éternité.

Le Sapin était enfin dressé et décoré dans la salle principale. Tout l’hôpital était décoré. L’extérieur aussi. La Neige tombait, les plaines et la forêt en étaient recouvertes. La Nature hibernait. Ce paysage figé était magnifique, mais je voyais toujours le même visage se dessiner dans la neige… Le Visage de l’être qui me manquait le plus au monde.

Aussi, je voulais que la fête soit parfaite… Au moins aussi parfaite que ses yeux, pour notre premier réveillon.

Voila bientôt deux semaines que les cris de monsieur le directeur résonne dans l'hospital il semble très perfectionniste, tout absolument tout est parfait, le sapin dresser dans le hall décoré avec des boules rouge,bleu,blanche des guirlandes or tout simplement magnifique.
Je me décidais à sortir un peu dans le froid de l'hiver ma saison préféré après l'automne, j'enfile une écharpe bleu givre puis un manteau.
Je descend les escalier menant vers la sortie, je la franchie, je reste un moment à contempler le calme blanc, le froid ne me fais rien j'aime la morsure du froid même si pour cultiver mes roses je vais dans les serres, mmmh je devrais songer à inventer des rose qui ne craigne pas le froid.

-Ce paysage est tellement beau...

Je sourit puis m'aventure dans la foret givré, les arbres avec leur branche semble faire un tunel blanc on ce croirai dans un conte de fée.
Je passe devant un de mes rosier je suis stupéfait, les fleurs donner par le rosier ne son pas morte mais, elles sont givré, je décide de prendre une des fleurs pour l'étudier d'un peu plus prêt, je la met délicatement dans un mouchoir puis la met dans ma poche.
Je continue mon chemin songant à ma roses.

-Peut-être...non...quoi que...

J'ai inventer un produit à partir d'élément naturel, qui font que mes roses résiste au grande chaleur quand je ne peut pas m'en occuper, peut-être marche t'il dans le sens contraire je verrais ça plus tard.

J'arrive devant un arbre immense je me cogne un peu dessus trop pris dans mes pensées, je remarque un petit écureuil qui gratte la terre je sourit je m'approche doucement puis je sort de ma poche un petit sachet de noix de cajou, j'en suis très friand, je les renverse sur le sol, le petit animal craintif hésite un petit moment puis s'avance d'un pat mal assurer il me regarde puis regarde les noix il renifle, il en met dans sa bouche puis part, il reviens puis repart il refais ça plusieurs fois il n'en oublia aucune, après ce petit moment à regarder je décide de rependre mon chemin vers je ne sais où.

Ah Noël, quelle fête inutile et commerciale! Du moins, c'est ce qu'elle est devenue. Voilà maintenant des siècles que je supporte ça, je voyais tout ces humains heureux de fêter Noël en famille, tout ces enfants recevoir un tas de cadeaux qui finirait tous à la poubelle un jour ou l'autre...
Bien évidemment, dans mon métier, je ne pouvais pas avoir congé quand je le voulais, sauf quand j'ai décidé d'ouvrir mon propre cabinet et de fermer quand je voulais mais lorsque je travaillais dans un hôpital, il y avait toujours un imbécile qui m'invitait chez lui et fêter Noël avec sa petite famille, heureuse, parfaite, marié à une femme douée en cuisine et merveilleusement belle dont j'en ai beaucoup profiter pour les séduire pour me recevoir finalement une gifle de la moitié d'entre elles...
C'est peut être pour ça d'ailleurs que j'avais horreur de Noël, les femmes comblées et mère de famille sont étrangement soudées à leurs maris, pas si simple de les attirer vers moi malgré que l'on ai du mal à me résister... Mon dieu, où est l’intérêt de se contenter de son mari lorsque ce dernier invite une divinité tel que moi, partager leurs repas?
Les enfants? Où la neige rends-elle aveugle? En cette période, je me posais de drôles de questions, j'ai donc fini par resté cloué dans mon lit et ne plus voir tout ces stupides humains avec un sourire imbécile aux lèvres, j'évitai le plus possible de sortir de chez moi sauf pour me nourrir de l'un d'entre eux et avoir le plaisir de ruiner leurs Noël. Oh bien sur je pourrais me contenter d'un sans abri ou d'un drogué mais pourquoi me nourrir d'un sang bourré de substances illicite lorsqu'il y a seulement à quelques pas du sang sain? De plus, j'étais plutôt généreux avec les personnes qui vivaient dans la rue, je me sentais un sans abri aussi, complètement seul et je leur venait souvent en aide, qu'ils soient des ivrognes ou simplement des personnes ayant perdu leur travail.
Enfin bref, assez parler du passé, je préfère ne pas y penser... Cela faisait quelques jours qu'ils préparaient la décoration de Noël, mais je n'avais pas levé le petit du doigt pour aider un seul de ces soldats, préférant resté affalé sur mon bureau et attendre que l'on m'amenaient des idiots qui se serait blessé en cassant une boule de Noël ou bien un interne aussi déprimé que moi qui aurait fait une connerie habituel, comme on m'envoyait souvent.

Au bout de plusieurs minutes sans avoir levé la tête de mon bureau, je fini par me lever et m'installer devant ma fenêtre, étirant mes bras devenu lourds.
Magnifique paysage dit-on en voyant la nature se peindre en blanc... Personnellement, ça ne m'émotionnait pas tant que ça, ce que j'aimai par contre, c'était le calme qui régnait dans les rues et ne craignant pas le froid, je m'installai souvent sur le toit de ma demeure jusqu'à ce que la neige arrête de tomber.

Je fini par entendre des cris que j'avais l'habitude d'entendre et sorti de mon bureau en direction du hall, mais a peine passé par la porte d'entrée, que quelqu'un s'étala lamentablement sur les escaliers.
Soupirant, je sorti dehors pour m'occuper du « blessé ».

« est-ce que ça va? » lui dis-je en m'agenouillant devant lui, bien qu'il m'avait l'air plus en forme que moi.

Je remarquai l'un des interné se diriger vers la forêt, si je ne me trompe pas, il cultivait les fleurs... C'est étrange comme cet être va si bien avec le paysage, ses cheveux blond, ses vêtements blancs ornés d'or souvent d'une matière douce comme la soie ou le velours et sa peau aussi blanche que la mienne, je me surpris à le confondre avec un ange... c'est bien étrange...
Perdus dans mes pensées, je ne remarquais même pas le soldat à terre qui réclamait mon aide, jusqu'à ce qu'il s'agrippe à l'une de mes jambes.

« Hmmm? Du mal à vous relevez? » soufflais-je avec un sourire cruel que je ne pu retenir sur le moment
« Pouvez-vous m'aider, sensei? Je dois aider le directeur à finir le travail mais je crois que je me suis tordu la cheville ou même cassé la jambe... »

Mon dieu ce que ces excuses sont mauvaises! Encore un fainéant inutile! Cependant, j'avais bien envie de compliquer la tâche à mon cher Boss, histoire de me venger de ses harcèlements...
J'aidais alors le soldat fainéant à se relever, l'appuyant sur mon épaule pour feinter encore plus sa blessure et pris directement la direction de mon bureau...

[Ce post contient un Langage plutôt Grossier, veuillez m'en excuser =w="]

- MAIS QU'EST CE QU'IL FICHE, ENCORE !!

Cela faisait plusieurs longues minutes que j'attendais comme un clampin, le soldat qui devait m'apporter la clef d'une de la réserve où étaient entreposées les décorations. Hors de moi, j'ouvris la porte menant sur le couloir, abandonnant mon ouvrage, pour partir à la recherche de cette Limace mutante.

- ........................................................................................................................

..........................................................................................................................................
MISERABLE VERS DE TERRE, SOLDAT DE PACOTILLE, EUNUC, SALOPARD DE PREMIERE, PEDOPHILE MANIPULATEUR, FUTUR MA-CA-BE !!!!! Comment ose-t-il Poser son Répugnant bras sur MON HIKARU ?!!!!! Alors là, s'en était trop ! Au bout de mes forces mentales, et fou de Rage et de Jalousie, je fouillais dans un des cartons de décoration près de la porte et en sortie une grosse boule de noël en céramique, lourde et magnifiquement peinte... Que je jetais de toutes mes forces aussi surhumaine soit-elle à la tête de ce traître de soldat.

Le Résultat ne se fit pas attendre. Aussitôt la boule lancée, je pus voir le soldat vaciller et tomber lourdement en avant, l'objet s'étant littéralement explosé contre son crâne. Je chopais le soldat assommé par le col avant que le docteur n'eu le temps de comprendre se qu'il venait de se passer juste sous ses yeux, et le tirais en maugréant jusqu'à la salle commune, où je le jetais parmi les sac poubelles, lui refusant tout soin pour avoir oser toucher à mon amant.

Je Repris difficilement ma tache. L'avoir revu si près de moi m'avait distrait, et je brûlais d'envie de courir le retrouver... Mais je savais bien que cela était impossible.

Plusieurs Soldat avaient déserté, sans compter celui que j'avais précédemment essayé d'assassiner. Je n'avais plus le choix, je ne pouvais plus me contenter de "Diriger" les opérations s je voulais finir dans les temps, et pouvoir jouir à nouveau de mon temps libre, où je pourrais "jouir" d'une autre manière... Ah, mon dieu, comme j'en avais envie ! Qu’il me manquait ! Mh, je me ressaisit assez vite, sortant de mes songes, et regardais les gardes un long moment. Il fallait à présent accrocher l'étoile au sommet de l'immense sapin. Aucun n'osait grimper à l'échelle, vue la hauteur. Je n'avais pas le choix.

Je pris l'étoile que j'accrochais à ma ceinture, et commençais à monter. 5 mètres, 6 mètre, 7 mètre, 8 mètres... J'arrivais enfin tout en haut. La hauteur était vertigineuse, même pour moi. J'avais atteint les 10 mètres de hauts. Aussi me dépêchais-je d'accrocher l'étoile en haut de l'arbre. Mon oeuvre terminée, je poussais un soupir de soulagement, et me préparais à redescendre... Quand je sentis l'échelle bouger dangereusement, puis basculer. J'eu à peine le temps d'entrevoir une silhouette donner un coup dans L'échafaudage qui me soutenais avant de lâcher prise et de chuter.

Au bout de plusieurs longues secondes de chute libre, je m'écrasais lourdement au sol dans la panique la plus totale chez les témoins de "L'Accident".

Akito tomba.
L'angoisse s'éleva.
Et le cœur de chacun battit sous un rythme effréné.

Un troupeau de soldat s'amassa devant le directeur,tentant maladroitement de lui venir en aide.
Après tout,personne ne s'était porté volontaire pour accroché cette foutue étoile.
Une peur contagieuse..c'était bien de la panique dans le strict sens du terme qui empêtrait la salle.

Les cris fusaient,les corps défilaient,la foule s'intensifiait.
Une chaleur vertigineuse posséda la pièce si fraichement décoré pour Noël.

Perché sur un meuble, Célian observait la cohue avec les yeux d'un enfant observant de haut une colonie de fourmi.
Non pas de l' arrogance,mais une envie délicieuse de tester cette mini-société.

L'enfant se demande comment réagiront ces insectes s'il place une pierre devant leurs route?
L'union surpassera t-elle cette épreuve?

Le jeune scientifique se demandait s'il accusait quelqu'un d'avoir volontairement fait chuter Monsieur Akito,la troupe acceptera-t-ils volontiers l'existence d'un bouc émissaire afin de sauver sa peau, à défaut d'un potentiel lien d'amitié ou autre?

Son regard trébucha brusquement sur le pauvre Akito.

Il avait savouré sa glissade qui lui semblait-t-il,s'était déroulé au ralentit.
Le grand démon synonyme de crainte et terreur s'étalant au sol..

Un petit rire se faufila parmi l'agitation,passa et trépassa entre chaque plaintes et reproches. Se moquant effrontément de chaque individu puis disparue.

Le rouquin se leva vivement et sorti avec insolence.
Il n'était qu'un scientifique.
Rien d'autre.
Même pas réellement un homme.
Il ne décora rien pour une fête aussi vite de sens .
Ne s'embêtera pas avec des politesses hypocrite sans opportunité à la clef.
Il avait vendu malgré lui son âme à la science,
et c'était du pure miracle qu'il avait quitté son laboratoire,abandonnant douloureusement ses chères expériences.

Noël. Cette fête m'était bien douloureuse. Elle me faisait repenser a ma mère, aux moments que nous passions ensemble lorsqu'elle était encore en vie. Elle savait préparer de délicieux biscuits. Je me souviens qu'à un noël c'était sa tête qui était dans le four au lieu des biscuits. J'avais pu réagir cette fois là au moins. Noël me renvoyait a ma solitude.

Dans la salle commune tout le monde s'activait, on dressait le sapin, on le décorait, on accrochait des guirlandes. Le directeur s'impliquait beaucoup étrangement. Il criait plus fort que jamais sur tout le monde.
Mon regard s'arrêta sur un faux cadeau accroché au plafond. Une évidence s'imposa a moi: ce noël était spécial! Je n'étais plus seul! Il y avait Fumihiro. Je voulais lui offrir un cadeau! Oui, je voulais absolument lui offrir un cadeau! Mais quoi?

Un fracas me tira de mes songes. Je me retourna et découvris le directeur étalé sur le sol. De léger rires s'élevèrent dans l'assemblée. Mais ceux qui riaient devaient être bien inconscient. Je n'avais aucune envie de rire. J'avais très peur. C'était comme le calme avant la tempête. J'attendais que le directeur se relève le sang glacé.

Je suis lis un livre assis sur un banc la neige tombante lentement, je pense à Keppaku que vais-je pourvoir lui offrir...oooh je sais je vais faire une rose en or sertie de diamant emeraude et saphir *o* ça va être magnifique mais, il faut d'abord que je commande le tout.
Je me lève donc puis rebrousse chemin, je marche au moins un quart d'heure j'entre dans le hall, le directeur les quatre fer en l'air, mon regarde ce tourne vers l'ange qui hante mes penser à chaque instant de la journée, je m'approche doucement l'enlace par la taille et pose mes lèvres sur son coup.

"-Coucou ange de mes rêves."

Je sert encore mon etrinte puis kiss plus longtemps son coup.

"-Je t'aime Keppaku tu es mon plu beau cadeau de la vie"

Je sourit et le garde contre moi.

Soudain des bras m'enlacent. Je sursaute. Un délicieux parfum que je connais m'envahit. C'est Fumihiro. Il dépose un baiser dans mon cou. Je frissonne.

"-Coucou ange de mes rêves."

Il resserre un peu plus ses bras autour de moi.

"-Je t'aime Keppaku tu es mon plu beau cadeau de la vie"

Mon caractère réservé prend soudain le dessus quand je songe que nous sommes entouré de toute une foule. Personne n'était au courant pour nous deux. Que va-ton penser de nous? Est ce que c'est normal que deux hommes s'aiment?
Mais tout les regards sont obnubilés par le pauvre directeur toujours au sol.
J'en profite donc et me retourne de façon a être face a mon amant. Je prends sa tête entre mes deux mains et attire son visage vers le mien. Je dépose mes lèvres sur les siennes. Puis je fais doucement pénétrer ma langue dans sa bouche. C'est toujours aussi merveilleux. Le temps se suspend, il n'y a plus que nous deux.

Il ce tourne face à moi, me prend de ces fine mains mon visage, puis ces douce lèvre contre les mienne puis ce qui commença par un doux baiser fini par un baiser passionné, je le sert fort contre moi lui caressant la nuque de la main droite et laissant la gauche autour de sa taille.
Je rompe le baiser le regarde droit dans les yeux.

"-Je t'aime Keppaku je t'aimerais toute ma vie tu es mon bonheur mon soleil ma vie."

Mes lèvres ce recolle au sienne pour continuer le baiser que j'avais rompu encore plus passionné que jamais.
La neige tombe dehors nous somme devant la porte d'entrée cet scène et digne des plus grand filme romantique de l'histoire.
Je caresse maintenant ces cheveux doucement qu'il son doux comme de la soie, je l'aime il met le feu à mon ame.

Lorsque j'avança vers le bâtiment, je constata qu'il y avais du beau monde à l'intérieur. Malgré le besoin que j'avais d'aller fouiner, je fit un tour dehors. C'était l'hiver le plus blanc depuis des années, du moins, la dernière fois que j'avait vu une robe aussi blanche, j'était en Transylvanie. Là-bas, les hommes étaient tous très efféminés. Leurs peaux étaient tel de la porcelaine et la douce chaleur que dégageait leurs corps était agréablement magnifique au touché. De plus, les jeunes hommes de là-bas étaient si frêle. Encore plus que moi en tout cas. Même moi aurait pu briser la nuque d'un de ces jeunes si facilement. Un flocon de neige me tomba dans l'oeil et je le ferma rapidement. La sensation que faisait la neige en devenant eau était pas si désagréable que cela, mais on ne sais jamais, peut être que la neige tombant des cieux est un poison mortel. Ainsi, je ne pu m'empêcher de me dire que le gouvernement était la pire des merdes. Je haïssait le gouvernement au plus haut point, après tout, ils traficotent des tonnes de choses en secret. Pourquoi pas un poison qui pourrait être transmis par le biais des airs, directement dans la neige ?

Faut que j'arrête de penser à ce genre de truc, après tout j'ai pas été envoyé ici pour rien hein. murmurais-je délicatement tout en laissant une de mes mains sur mon oeil.

Je me releva délicatement et passa mon autre main dans mes cheveux et tout en regardant aux alentours s'il n'y avait rien de dangereux. J'enleva ma main de mon oeil. RAS. Je me retourna et m'avança vers la grande porte qui menait sans doute dans le hall, ou une salle commune. Peu importe comment ils appellent cela. Je monta les marches et poussa les portes, il y avait du monde autour d'un grand sapin. C'était sinistre, pendant que des hommes ricanèrent, -ou paraissait inquiet-, un jeune couple gay profitait pour s'embrasser. Comment pouvait ils faire cela en public, c'est très malsain. Cependant, je resta la a évalué les alentours. Rien ne semblait très dangereux. Je sortit une brique de lait aromatisé à la fraise de mon sac et planta la paille dedans. C'est tout en sirotant que je m'avança vers un banc et m'y assit. Tout en restant silencieux j'attendis la suite.

Je me décidai enfin à sortir de ma chambre pour rejoindre l'agitation futile du hall. Lorsque j'arrivai dans cette pièce horriblement décoré au goût de la « joie » et la « bonne humeur » , tout cela me donnait simplement une irrépressible envie de vomir. Mon regard parcouru la pièce et je pu apercevoir un amas de gens près de l'immense sapin. Un soupir s'échappa de mes lèvres .

« Si seulement je pouvais lui foutre le feu a ce satané sapin ! »

J'observais plus attentivement la scène, une échelle au sol, près d'un sapin démesurément grand, un amas de gens. Une personne aurait grimpé à l'échelle pour poser l'étoile au sommet du sapin et serait tombé, s'il y a autant de gens c'est que c'est quelqu'un d'important surement le directeur.

« Hmm,,,pourquoi ce genre de choses ne me surprennent pas. »

Je me remémore l'endroit où je me trouve. Et me dit à moi-même.

« Ah oui ! C'est vrai j'avais oublié l'espace d'un instant que j'étais interné dans un hôpital.»

Exaspéré par ce pitoyable spectacle offert par « Noël », je me dirigeais tranquillement vers un fauteuil dans un coin de la salle. Je pris place sur le fauteuil le plus proche de la fenêtre de manière a pouvoir observer le magnifique paysage de neige. De minuscules flocons brillaient de mille feux au dehors. Le pâle soleil artificiel offert par ce monde étrange reflétaient ses rayons dans les gouttelettes de cristal. Par moments le vent fouettait les arbres qui se mettait a courbés l'échine devant sa force et déversaient des cascades de cette neige fine et voluptueuse. Tout simplement magnifique pensais-je.

Je m'arrachais quelques minutes à ma contemplation ,la première fois je n'ai pas observé plus que la scène au centre de la pièce. Cette fois ci j'observais la pièce dans son ensemble je remarquait donc dans la pièce un couple qui profitait de la situation pour s'enlacer et un jeune homme assis sur un banc en train de boire, mystérieusement intéressant par la scène se déroulant devant ses yeux.

Je me remis aussitôt à l'admiration du paysage féérique se dessinant au dehors, bien plus intéressant que ces fêtes pathétiques.

"Un noël parfait." Voilà ce que souhaitait notre cher Kaïcho. Oh bien sûr il ne l'avait pas vraiment présenté comme ça. Sa "demande" avait plutôt été un mélange de menaces sournoises et de sous entendus douteux mais venant de lui ce n'était pas étonnant. Cette fois, contrairement à Halloween, je n'avais pas eu à m'occuper de la décoration mais seulement de la confection des plats. Enfin "seulement" est un mot bien faible. A "Noël parfait" repas parfait n'est ce pas ?

J'avais donc passé deux jours entier à cuisiner. Pour cause j'étais seul, mon aide cuisiner ayant mystérieusement disparu. J'avais opté pour le traditionnel schéma entrée/plat/dessert. Bien sûr, un buffet aurait été plus approprié, mais je n'étais qu'un être humain normal et j'avais malheureusement des limites physiques impossibles à dépasser. Et puis rassembler membres du personnel et internés autour d'une même table promettais d'être très intéressant et ... révélateur sûrement.

J'avais donc passé deux jours à cuisiner, ne sortant pratiquement pas de la cuisine et ne pensant même pas à manger alors que j'étais entouré de nourriture. Ayant fini de tout préparer, je sorti faire un tour dans l'hôpital. J'aurais sans doute dû aller me reposer mais je n'étais bizarrement pas fatigué, et puis j'étais curieux de voir comment le sinistre hôpital avait pu être décoré pour une fête censée être joyeuse.

Guirlandes et flocons semblaient avoir été déposés dans chaque couloirs, cela donnait un air bizarrement un peu plus chaleureux au bâtiment. J'arrivais ensuite dans la salle commune.
Je dus avouer que, pour le coup, Kaïcho semblait s'être surpassé. La pièce était richement décorée et un énorme sapin trônait en son milieu. Des soldats couraient partout, affairés, alors que notre directeur leur hurlait dessus. Tout était normal en fait. Je balayais la foule du regard. Je remarquais le jeune Keppaku, l'air un peu absent mais malgré cela il me semblait moins pâle qu'à son arrivée sur l'iroke.

Je tournais mon regard vers le somptueux sapin et vis que Kaïcho semblait s'être mis en tête d'accrocher lui même l'étoile à son sommet. Arrivé en haut, il posa l'étoile et se prépara à descendre. Un mouvement en bas de l'échelle attira mon attention puis je vis le directeur chuter pour finir par s'écraser lamentablement au sol.

Décidément ça semblait être une manie chez lui. Déjà le jour de l'ouverture il s'était retrouvé en slip devant tout l'hôpital et le voilà maintenant qui s'écrase peu gracieusement au sol (enfin après tout difficile d'être gracieux pendant une pareille chute). J'attendais déjà la réplique cinglante qu'il lancerait au troupeau qui s'était rassemblé autour de lui plus par curiosité que par réelle envie de l'aider.
Je recherchais surtout la paix en venant travailler ici mais je dus m'avouer que les divertissements que je trouvais dans cet hôpital étaient loin d'être désagréables.

Tandis que je continuais d'avancer jusque mon bureau en trainant le faux malade sur mon épaule, une agréable odeur de sang froid que je ne connaissais que trop bien se faufila juste derrière nous. Ah! Comme j'adorai voir que mes plans fonctionnent. Bien évidemment, sa réaction fut immédiate et irréfléchie, une grosse boule en céramique vint s'éclater sur le crâne de mon adorable soldat qui s'était accroché à mon épaule comme si sa vie en dépendait, feintant très mal sa blessure.

Il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne tombe en avant, l'arrière de sa tête commença à saigner abondamment et dégagea une forte odeur de ce doux sérum chaud dont j'étais désormais privé.
Bien que mon travail consistait à le soigner, mon cher directeur fut déjà là pour venir l'attraper et s'en aller avec le blessé, m’empêchant de faire quoi que se soit.
Je soupirai en me dirigeant de nouveau à l'entrée de l'hôpital. Je remarquai alors un nouveau venu, un homme plutôt mince et élancé. Les traits de son visage étaient fins, joliment dessinés, ça lui donnait un côté efféminé mais son sourire qui s'esquissait peu à peu trahissait presque ce côté de soumis qu'avaient la plupart des hommes dominés... Je me mis à réfléchir tandis qu'il pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Une seconde... depuis quand je me met à analyser les hommes comme ça?! Que la foudre de Zeus s'abatte sur moi, je ne suis plus normal...
Remarque, il n'y avait rien d'autre à analyser a part des hommes... Et vu les cas qu'on internait ici, ce n'était pas étonnant de le faire.

Je fini par m'en aller vers la salle commune, commençant à m'ennuyer ferme en restant planté comme un poteau à l'entrée. Comme toujours lorsqu'il y avait ce temps, j'étais recouvert de neige et heureusement, la chaleur de l’hôpital fit fondre les flocons gelés sur ma peau plutôt rapidement.
A peine arrivé devant la porte, que quelqu'un s’enfuit de la salle en me bousculant, manquant de me faire tomber. Malheureusement pour lui, mon humeur était mauvaise par ce « beau jour de noel », je m'amusai donc à réchauffer la température de son sang pour qu'il soit assez étourdit pour tomber à genoux, seulement à quelques mètres de moi.
Cependant, l'agitation qu'il y avait à l’intérieur m’intéressai trop pour que je continue de jouer avec ce pauvre idiot et je décidai d'entrer, m'approchant de la foule en bousculant certains soldats. J'étais le médecin après tout et leurs murmures n'étaient pas très discrets pour l’ouïe d'un vampire pour comprendre ce qu'il s'était passé.

J'arrivai enfin devant le blessé, qui s'apprêtait déjà a se lever pour grogner sur tout le monde mais je m'agenouillai immédiatement en passant l'une de main derrière sa tête, la surélevant légèrement pour y planter discrètement un ongle et écorcher sa peau. Comme je m'en doutai, il ne sentit que très peu la douleur et je retirai ma main.

- « On dirait que la chute à été mauvaise, vous saignez » lui lançai-je avec un sourire en coin. A cet instant, je du faire un effort de titan pour ne pas me lécher le doigt, vu comment je mourrais d'envie de le vider de son sang. « Il vaudrait mieux que je vous soigne ou vous risquez une chute beaucoup plus haute que celle-ci » Je l'aidai à le relever en posant ma main à l'arrière de son crâne, vu la vitesse à laquelle la plaie cicatrisait.

Je restais étendus au sol, sonné. Wouaah, j’avais beau être résistant, ça fait mal ! Je reprenais peu à peu mes esprits tendis que la foule se regroupais autour de moi. Impossible de reconnaître le fautif de ma chute. Je me redressais alors, hors de moi, mais fût stoppé par le docteur Fujiwara. Ah, que sa vue m’étais douce ! Qu’il m’avait manqué ! Il m’aida à me redresser en tenant ma « plaie » derrière la tête et m’emmena à l’infirmerie. Je n’étais pas mécontent de cette pause bien méritée, et surtout en compagnie de mon beau docteur !

A peine nous pénétrâmes dans son bureau que je le pris par la taille et par la nuque et l’embrassais longuement… De longues minutes si attendues. Il recula sous mon élan et se colla à son bureau. Je ne résistais pas. J’étais comme une bête sauvage devant un steak de 10 tonnes. L’allongeant à demi sur le bureau, je prolongeais mon baisé en le tenant par les hanche pour ne pas le faire tomber, oubliant tout le monde qui grouillait dans la salle commune.

- Tu croyais pouvoir m’échapper indéfiniment ? dis-je d’un air pervers, détachant enfin mes lèvres des siennes.

Il se lécha le doigt, et essaya de me pousser. Mais je ne lui laissais pas le temps de me repoussais et l’embrasser de nouveau. Un Erotique Deep Kiss. Ah, comme il était doux de sentir la chaude langue de son amant caressant la notre…

Ma tête se vidait, j’oubliais tout stress des fêtes et ne voyais plus que lui, le baisé, son corps, son cœur… nous.

Une petite larme perla au coin de mon oeil lorsque l’idée de passer noël entre ses bras me traversa l’esprit…

Je repris alors la direction de mon bureau, suivit de mon pauvre patient colérique. Je ne voulais pas lui montrer mon mal être face à cette fête, j'essayai de sourire tout en marchant tranquillement, mais ma seule envie était de retourner dans ma chambre et de m'y enfermer pour le reste du mois, hibernant pendant ces jours de fêtes.

Je continuai de garder ma main contre la plaie désormais refermée, ne disant pas un mot durant tout le chemin, et une fois dans mon bureau, l'un de ses bras vint entourer ma taille tandis que son autre main s'accrochait à ma nuque en me retournant pour m'embrasser.
Surpris mais surtout absent, je reculai de quelques pas en tremblotant sous le baiser, mes bras retombaient le long de mon corps tellement je perdis le contrôle de la situation et je fini ma « course » collé contre mon propre bureau.
Il ne lui fallut pas longtemps pour qu'il colle entièrement son corps contre le mien, rendant ma fuite plus difficile tandis que l'excitation grimpait de plus en plus.
Il m'allongea ensuite à moitié sur le bureau tout en continuant de m'embrasser, tandis que j'accrochais une main sur son haut.
J'attendis alors qu'il détache lentement ses lèvres pour tourner mon visage désormais rougi.

-  «  Tu croyais pouvoir m’échapper indéfiniment ? »

Je passai ma langue sur mon doigt pour lécher le sang séché, une mine de nouveau boudeuse. J'avoue que le fait qu'il m'embrasse ne me dérangeait pas vraiment, c'était plus le fait qu'il continue de prendre des risques, la porte étant encore grande ouverte juste devant nous. Je repris lentement le contrôle de mon corps et tentai de le repousser mais il recolla ses lèvres contre les miennes, passant sa douce langue entres elles et je prolongeai instinctivement le baiser, jusqu'à ce que je lâche un faible gémissement entre nos lèvres mêlées.
Gêné, je le repoussai une nouvelle fois pour me redresser, usant cette fois de ma force pour l'éloigner de moi.

- « j-je...je ne suis pas ici pour ça. Je t'ai sorti de là pour ne pas qu'ils te soupçonne, car vu la hauteur du sapin, tu n'as même pas eu d'égratignures. » lui dis-je en essuyant mes lèvres, mon corps frissonnant de nouveau et voyant qu'il s'approchait de moi, je reculais vers la porte menant au couloir « Ne trainons pas, tout le monde a envie de fêter ce stupide Noël... et ils doivent tous se réjouir de te savoir blessé en ce moment, un coup à la tête peut être grave si tu étais humain, tu ne crois pas qu'ils sont surement en train d'en profiter? »

Le docteur Fujiwara emmena le pauvre directeur avec lui pour le soigner et ils disparurent tout deux dans son bureau.

Je me retournais et aperçu Yuya notre cuisinier dans un coin de la salle. Il semblait complètement épuisé! Peut-être était-ce grâce a la Fumi-thérapie mais j'eus une soudaine envie d'avoir un rapport social avec une autre personne pour une fois et je décidais donc de me détacher de mon amant non sans difficulté pour demander des nouvelles de notre cher cuisto. Je me dirigeais vers lui d'un pas peu sur de lui tout de même.

"Bonjour Yuya. Comment allez vous? vous semblez être un peu fatigué..."

Je soupirais, regrettant de n'avoir pas savouré encore plus ce cours instant si attendus. m'enroulant négligemment une bande taché de mon sang autour de ma tête, je me dirigeais à mon tour vers la porte. Arrivé au niveau du docteur, je ne pus m’empêcher de le saisir et de l'embrasser. Ahhh, vivement que les fêtes soient terminées !

- Promet moi de venir me voir et m'embrasser de temps en temps, alors, dis-je, lui souriant.

La fête approchait à grand pas, et il restait beaucoup à faire. aussi retournais-je en salle sous la stupéfaction, et les air déçu, de beaucoup de monde.

Le rythme endiablée de la décoration repris son cours. Les tables étaient dressé, le sapin ne demandait plus qu'à être illuminé. éclairage, guirlande et banderoles ornaient la salle. Chandelier, lanternes et bougies étaient sur le point d’être allumé, les plats avaient déjà été préparé dans les cuisine. Les plus brillant de mes soldat, en uniformes, étaient fin prêt à intervenir en cas de pépin.

Les préparatifs me prirent encore une précieuse journée, mais tout fût prêt le soir qui précédait le réveillon. L'équipe de soldat qui m'avait assistée commençais à se dissoudre peut à peut dans la foule qui venait admirer leur travail. quant à moi, je restais seul près des tables, à consulter ma liste de préparatif.

Mais mon air "Travailleur" n'était qu'une façade. Derrière ce visage de Patron sérieux se cachais un rêveur amoureux qui songeait sans cesse à son amant qu'il se languissait de retrouver.

J'attendis qu'il sorte pour remettre de l'ordre dans mes dossiers qui s'étaient disperser un peu partout sur le bureau, n'ayant pas très envie d'aider pour la décoration. Une drôle de sensation s'emparait toujours de moi lorsqu'il était comme ça, comme de l'excitation mais je n'avais aucune envie d'aller plus loin, que ça soit lui qui... Argh, c'est vraiment atroce de penser à ça... Qu'est-ce qui m'a pris d'aimer un homme?
Confus, je sorti dans le couloir en veillant à bien fermer la porte et rejoignis la salle à présent décorée.
Je remarquai alors le jeune homme que j'avais vu précédemment à l'entrée, il était assit sur l'un des banc et il observait attentivement autour de lui.
Soupirant, je m'approchai alors du directeur, ayant une folle envie de lui pincer les joues en le voyant si concentré.

- « Il y a un nouveau venu... Vous devriez l’accueillir, non? » Lui dis-je calmement en m'appuyant contre l'une des tables, un peu par provocation.
Je pris aussi un amuse-bouche au foie gras déposé dans un grand plateau en argent et l'apportai à mes lèvres en me redressant pour me servir un verre d'eau.

J'ai toujours aimé Noël, les regards joyeux des individus. Ou les enfants font attention a ne pas faire trop bêtise de peur que le père Noël ne leurs apportent pas leur cadeaux, leurs sourires radieux de se promener avec leur famille et de faire leur sapin. Noël c'est un moment magique un moment pour tous se réunir auprès d'un bon repas fait avec amour de parler, rire et raconter de vieilles histoires et des légendes toute plus passionnantes les une que les autres. J'ai un poids sur l'estomac, car je ne mangerai pas la dinde au marron de maman, que je n'écouterai plus la vieille voisine nous raconter sa jeunesse à kin.iro et à moi, je n'aiderai pas papa au marché et je ne reverrai jamais kin.iro danser sur cette vieille chanson ra ra Rasputin. Qu'il avait l'air idiot torse nu a danser comme un fou sur la place avec son ami, bien sûr il nous avait dit qu'il n’avait bu qu'un verre oui mais combien de fois c'était il resservit. Quelle nostalgie, je parle comme un vieux. Je ne vois pas pourquoi je me plains c'est très bien ici même si le directeur fait peur, on est bien nourris, les gens sont sympas et ça va être la première fois que je fête un Noël sous la neige
Haaa je suis trop impatient.
Je me dirigeai vers la salle commune il y avait déjà du monde beaucoup que je ne connaissais pas, le directeur était là avec le docteur Fujiwara et je vis Hide assis ouf au moins j’en connais quelques-uns ; rien n’est que de pire que se retrouver seul dans son coin surtout lors d’une fête ou du jour de Noël.

"Bonjour Yuya. Comment allez vous? vous semblez être un peu fatigué..."

Je sursautais, me retournais et reconnu le jeune Keppaku. Il me regardais timidement, un léger sourire sur ses fines lèvres. Le voir venir me parler était une première, à son arrivé il était l'être le plus fuyant que j'eus connu alors qu'il m'aborde seul comme ça avait des raisons de me surprendre. Je m'efforçais cependant de ne rien laisser paraitre sur mon visage de peur qu'il ne le prenne pour une réaction négative.

"Bonjour Keppaku-san. Je vais bien, mais je viens de passer pratiquement deux jours en cuisine sans dormir alors j'ai peut être effectivement l'air un peu fatigué, lui répondis-je avec un sourire que je voulais rassurant. Et vous comment allez-vous ? Vous me semblez mieux que quand vous êtes arrivé, vous êtes plus ... épanoui."

... Impossible de résister !! Je chopais son verre et bus l'eau qui s'y trouvais avant de la lui transmettre par becquée, volant donc un de ses baisé par la même occasion avant de me prendre une gifle monumentale. Aaaah, je vais finir avec des bajoues de hamster !! Dieu que cette idée est répugnante... m'embrasserait-il toujours si je me m'êtais à ressembler à Hamtaro...?... Je commence à ne plus avoir les idées claires, là.. ... ........ ..... .

Je pris un petit gâteau appétitif au passage, et allais vérifié si tout les préparatifs avaient été fait selon les normes de sécurités. Il fallait que j'attende encore d'interminable heures pour être avec mon cher amant... ah, quelle horreur ! Vivement que je puisse passer un chaud réveillon dans ses bras... Fêtons ardemment cette fête ! C'était mon voeux le plus cher...

Des heures et des heures passèrent alors. La Musique commenças, les lumières de balles s’allumèrent.

C'est alors que je remarquais un jeune homme qui me paraissait inconnu, en retrais, et m'avançais vers lui. Il buvait une briquette de lait à la fraise, et me paraissait plutôt absent. Je me souvint alors qu'un des interné devait nous rejoindre en période de fête.

- Kai Aoyagi, je suppose ? lui demandais-je, curieux.

Tendis que je me renseignais sur notre nouveaux venus, la fête débutait, et les participant commençaient à se réunir près des table. Tout était parfait.

[Petit Edit. de mon post, On vien de me faire remarqué que Kei poireautait depuis un bon petit moment déjà XDDD]

Après avoir remplit mon verre, il le prit des mains, ravalant toute l'eau en seulement quelques gorgées. Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder l'épiglotte au niveau de son cou qui remuait, ni même ses lèvres qui brillaient quand il reposa le verre, s'approchant de moi en me reversant toute l'eau par la bouche.
Ayant un peu de mal à réagir, je me contentai seulement d'une gifle, assez forte cependant pour que tout le monde l'entende et lui laisser une marque de ma main.

J'attendis qu'il s'éloigne pour me resservir un verre d'eau, feintant d'être irrité. J'étais plutôt fier de moi, je ne pensai pas qu'il aurait tant de mal à résiste a une pose a peine provocante. Je remarquai un des nouveau interne, il regardait autour de lui, souriant et l'air paisible. Cependant, mes pensées étaient bien trop occupées pour que je salue qui que se soit, je repris un autre verre, goutant cette fois au vin rouge. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas bu cette chose.. Mais ça ne valait pas un verre de son sang à lui.
Le voyant près du nouvel interne que je citerais d’efféminé, je me resservis un verre de vin, sentant déjà toute l'eau remonté mais n'y prêtant pas attention.
Plutôt commun comme gars... je ne vois pas pourquoi je le surveillais comme ça... je profitai que la fête commença pour aller me resservir à boire en attendant qu'on prenne place à table, tout en observant « la bienvenue » de cet efféminé sans interet. C'était pourtant bien son genre d'homme, jeune, frêle, mince... j'avoue que j'avais difficile à rester calme, j'en étais au sixième verre de vin, mais l'alcool ne faisait aucun effet, mise à part m'irriter encore plus.
Je reposai mon verre sur la table, m'approchant de l'une des fenêtres pour prendre l'air. Tandis que je passai ma tête dehors, un énorme tas de neige tomba du toit et atterrit pile sur mon crâne, une bonne partie touchant ma nuque. Alors là, on peut dire que j'avais pas de chance! Encore un peu et j'aurai pu tomber de la fenêtre vu le poids de la chose. Mais ce qui était plus énervant, c'était que j'avais les cheveux trempés...

Je posai une main sur ma nuque, faisant mine d'avoir mal pour ne pas qu'on me suspecte et frissonnai, quelques gouttes de neiges commençant a fondre et glisser le long de ma nuque et le haut de mon dos.

La musique faisait du bruit, la plupart des personnes ici ressemblaient à des hypocrites. Certains cependant semblait être heureux que cet évènement soit enfin arrivé. Pour ma part, je restais sans avis à observer tout ce qui m'entourais. La solitude en pièce maîtresse, comme d'habitude. Un jeune homme s'avança en ma direction. Je ne pouvais m'empêcher de l'observer en continuant de siroter la paille qui était dans ma bouche. Il semblait bien jeune malgré son apparence mature et soignée. Quelques mèches de ses cheveux aussi noir que du charbon recouvraient son visage. « Kei Aoyagi, je suppose ? » Bien sûr, qui d'autre... C'est pas tout les jours que des nouveaux arrivent dans cet endroit je présume. Je sortis la paille de ma bouche et lui répondit.

Vous supposez bien. lui dis-je en sirotant les dernières goûtes de ma brique de lait. Et vous ?

Je n'attendais qu'une chose, qu'il me réponde. Après tout je ne savait vraiment rien sur cet endroit. Et, curieux comme je le suis je ne pouvais m'empêcher de me montrer légèrement impatient en balançant mes pieds dans le vide.

- Colonel Akito Miseki, Directeur de L'Iroke Hospital. répondis-je. Bienvenue à Dans mon hôpital.

Je l’examinais un long moment, de la tête au pied, et me remémorais son dossier. Il était là pour des troubles de la personnalités...non ? Hum, Passons.

- eh bien, eh bien ? tu compte rester seul toute la soirée de noël ? ricanais-je.

à cet instant, je tournais la tête en direction des fenêtre... C'est alors que je vis mon cher Hikaru, trempé et frissonnant, recouvert de neige près de l'une d'entre elle. Ses cheveux mouillé retombaient divinement sur son sa si merveilleuse nuque... Les gouttelettes brillaient sur sa peau blanche, il était rayonnant.

Je détournais vite les yeux, commençant à m'exciter. Il fallait que je me change vite les idées avant de fantasmer sur lui !
Je regardais alors à nouveau le nouvel interné. Essayant d'avoir l'aire intéressé, je lui demandais, curieux.

- As-tu déjà fait le tour des étages ?

....Impossible de résister, me revoilà à jeter quelques furtif coup d'oeil vers le docteur, aussi discret que possible pour qu'il ne me remarque pas en attendant ma réponse.

Le directeur, ben voyons. L'idée me faisait bien rire, et "Colonel" en plus de ça. Dans tout les cas il existait une chance, aussi minime soit elle, qu'il dise vrai. Je me contenta d'hocher la tête bêtement en le regardant. « Eh bien, eh bien ? tu compte rester seul toute la soirée de noël ? » Sa question me dérangeait. En quoi une personne ne pourrait elle pas passé sa soirée seul ? D'accord, c'était une soirée festive, mais je m'enfichais un peu. J'attendais que ça se termine, comme à mon habitude. M'enfin, il fallait être un minimum poli avec le directeur donc une réponse même brève était requise.

Oui. lui dis-je en fouillant dans mon sac à la recherche d'une nouvelle brique de lait.

Il dévia vaguement le regard, mais je ne fis même pas gaffe à ce qu'il regardait. Je m'enfichais un peu. Cet endroit ne me plaisait pas énormément. Mais avec ce que j'avais pu examiner, je n'en sortirais pas facilement. Je n'en sortirais sans doute pas tout court. Je soupira, et l'homme se remit à me poser une question. J'aimais pas qu'on me pose des questions. Je préférais moi même poser les questions. Je ne savait faire que ça après tout. Me mêler de ce qui ne me regardes pas.

Non, je ferais ça plus tard, ... je présume. lui répondis-je ennuyé. Il ne semblait pas vouloir perdre son temps à discuter avec moi, je me mis donc à poursuivre. La solitude ne me gêne pas. Allez donc vous amuser avec vos internés ou que sais-je d'autre.