Prologue


Ranmaru est plutôt passif et, lorsque l’on apprend à le connaître, il devient évident qu’il n’a pas choisi d’être transféré à l’Hôpital d’Iroke. Il est un intellectuel, un passionné de la littérature, de l’Histoire et du corps humain… tout comme son père. C’est à cause, ou grâce, à lui qu’il se retrouve à l’Hôpital d’Iroke. Celui-ci lui a quelque peu, ou énormément, forcé la main pour qu’il s’engage à travailler dans l’Hôpital, où il pourrait, selon son paternel, rencontré les cas les plus singulier de la médecine et de la psychologie. En effet, jamais il n’a été confronté à un tel endroit. Lui qui est habituellement en contrôle de ses émotions, il se retrouve désarçonner devant l’éventail de patient et de têtes fortes présentes dans l’Hôpital. Grand fervent de la simplicité, du calme et de la routine, il ne pourrait être plus loin de sa zone de confort. Malgré tout, il reste à Iroke, principalement parce que son père le veut et qu’il se doit d’obéir, même avec son âge avancé.

Il a étudié la médecine, mais il a personnellement choisi de devenir aide médical, principalement à cause de son attitude soumise. Il a déjà eu quelques aventures avec d’imminents médecins, tous des hommes que son père approuvait, mais ces relations n’ont pas durées longtemps, surtout par manque de passion.

Il a été élevé dans une famille plutôt aisée, même assez riche, et n’a jamais manqué de rien. Enfant unique, il avait toute l’attention de ses parents pour lui seuls. Sa mère est morte à l’aube de ses dix ans et c’est son père, un homme strict (vous l’aurez deviné) et à tête forte. Cette éducation ferme a grandement contribué à former son caractère, qui va aux antipodes de celle de son paternel. Même à vingt-neuf ans, il va toujours aller chercher l’approbation de son géniteur et ne prend que très rarement ses propres décisions. Toutefois, isolé du manoir familial, il n’a d’autre choix que de suivre son intuition pour survivre au sein de d’Iroke.